Le réfectoire du carmel de Lisieux au temps de Thérèse

Le repas


Au petit déjeuner, soupe comme c’est l’usage dans le monde à l’époque.
Le midi, on mange du poisson ou des œufs (mais pas d’œufs en carême), avec des légumes et des fruits et surtout du pain. Pas de viande sauf pour les soeurs malades. Laitages sucrés, midi ou soir. Un tout petit morceau de fromage à l’occasion.
Le soir, seulement du pain, des légumes et des fruits. Rappelons que légumes et fruits proviennent du jardin à peu près exclusivement.
On ne mange pas entre les repas sauf en cas de permission exceptionnelle.

Le service

Chacune reçoit de la serveuse sa portion, comme étant un don fait par le Seigneur, sans juger ce qui est présenté comme bon ou mauvais.
Chacune mange ensuite les yeux baissés dirigés devant elle, sans regarder les autres.

La lecture

Les carmélites prennent leurs repas en silence au réfectoire. C’est là une tradition monastique établie depuis longtemps. Pendant le repas, un membre de la communauté fait la lecture en montant sur une chaire (au fond à droite de la photo). A Lisieux, on lisait un livre en continu, entrecoupé par la lecture, au repas du soir, de la traduction française de l’Office, et par la lecture de circulaires reçues d’autres Carmels. Ces circulaires sont de courtes biographies de sœurs défuntes. Cette lecture faite tranquillement avait un puissant impact sur les auditrices ; on peut le vérifier en de nombreux passages des œuvres de Thérèse.

Cuisine et vaisselle

Ce sont les sœurs converses, chargées des gros travaux qui font la cuisine. Les autres sœurs font la vaisselle avec elles à tour de rôle.