« Vous ferez quelque travail ou ouvrage de vos mains, afin que le diable vous trouve toujours occupés et qu’il n’ait point d’entrée en vos âmes, se servant de votre oisiveté comme d’une porte. »

Règle du Carmel

A l’époque de Thérèse, les carmels vivent en autarcie, du travail de leur mains, des produits de leur jardin et de quelques dons. Elles dépensent peu : pas de chauffage, pétrole pour l’éclairage, pas d’assurances sociales ou autres, nourriture très simple. Les bâtiments ont été construits à partir de dons.

Au carmel de Lisieux le gagne-pain des sœurs, est essentiellement produit par : la fabrication du pain d’autel, d’ornements et d’images peintes. En plus du travail rémunéré, les services communautaires occupent une part importante de leur temps de travail : sacristie, liturgie, comptabilité, ménage, lessive, jardin, fabrication et réparation des robes et alpargates (sandales en toiles fabriquées maison). Les gros travaux sont effectués par les sœurs « converses » dont cela fait partie de la vocation ; mais elles sont aidées quand c’est nécessaire pour toutes les sœurs.